Il y a quelques semaines, les manifestations ayant lieu près des parlements de Québec et Ottawa ont pris une tournure digne d’un « plot twist » à la James Bond. Polices, pancartes réclamant la « libârté » et groupe de motards, tout était présent pour offrir un divertissement de qualité à la population.
Récemment, les Hell’s Angels, groupe de motards souvent associés à plusieurs activités criminelles, ont été liés avec une des manifestations ayant eu lieu près du parlement de Québec. Ces manifestations sont depuis devenues un lieu servant, qu’on le veuille ou non, à revendiquer toutes les décisions qui ne font pas notre affaire au gouvernement provincial.
Stéphane Gagnon, reconnu comme étant l’un des organisateurs d’une manifestation à Québec,a rapidement été affilié au groupe de motards criminel. Celui-ci a aussitôt voulu se disculper en confirmant que même s’il faisait en effet partie d’un club de motards très proche de celui des Hell’s Angels, pour qui il a « un grand respect, beaucoup plus que les politiciens qui nous gouvernent », il avait quitté ce dit groupe.
Justin Trudeau a également déclaré la Loi sur les mesures d’urgence, afin de permettre l’intervention de la police lors des manifestations. Alors qu’une partie des manifestants ont quitté les lieux afin d’éviter d’être arrêtés ou que leurs véhicules soient saisis, une autre partie préfère rester sur les lieux, certains vus en train de prier sur le sol pour le pardon de Dieu et de Jésus, à l’égard des policiers et de Justin Trudeau. Leurs prières semblent avoir été entendues, puisque la Loi sur les mesures d’urgence a rapidement été levée.
Les manifestations se sont relativement calmées depuis ces mesures, mais le pays continue d’espérer un léger relâchement des mesures sanitaires, aussi nécessaires qu’elles soient.


