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Pollués de klaxons et d'essence ; Québec et Ottawa - Partie 1
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MORANE CHARBONNEAU

EXPO-SCIENCES PANCANADIENNE

Du 16 au 20 mai prochain aura lieu la 60e édition de l’Expo-sciences pancanadienne directement sur la plateforme Sciences jeunesse Canada de l’événement. Pour la 4e fois dans l’histoire de notre école, une élève représentera le Québec avec son projet innovateur et touchant. En effet, Morane Charbonneau, élève de 5e secondaire, pourra promouvoir son application I-Muno dans le but d’aider les personnes vivant avec une maladie auto-immune.

Ayant elle-même une maladie auto-immune et côtoyant de nombreuses personnes  vivant avec cette réalité, Morane s’est vite rendu à l’évidence que la médication n’est pas toujours la meilleure solution à long terme. C’est en lisant des études sur les bénéfices d’un suivi des habitudes de vie qu’elle a trouvé le sujet de son prochain projet scientifique. L’application I-muno est avant tout un outil permettant de faire un suivi quotidien des symptômes et des habitudes de vie, entre autres l’alimentation et le stress en comparaison avec les symptômes des personnes vivant avec une maladie auto-immune.

Grâce à son projet novateur, Morane a remporté haut la main autant la compétition régionale que provinciale de l’Expo-sciences. Récipiendaire de nombreuses bourses, dont une de 1250$ aux provinciaux, la jeune élève pourra aussi profiter d’une rencontre avec l’ingénieur en chef du Québec au courant de l’été pour aborder son projet. Étant l’une des vingts représentants.es du Québec au pancanadien, elle est impatiente d’avoir accès à une plateforme d’un tel niveau pour son application.

Toutefois, c’est le coeur gros qu’elle devra encore une fois présenter son projet de façon numérique pour le jugement de la compétition.

 

Les personnes que l’on rencontre et la communauté qui se crée durant la semaine de l’Expo-sciences sont certainement les éléments que j’aime le plus de mon expérience chaque année

- Morane Charbonneau

Malheureusement, depuis deux ans, la compétition se fait complètement en ligne et oblige les jeunes scientifiques en devenir à devoir présenter leur projet par téléphone. En effet, la connexion internet partout à travers le Canada, surtout dans des régions éloignées comme le Nunavut, ne permet pas aux compétiteurs de pleinement illustrer leur travail.

Évidemment, Morane pourra quitter le Séminaire de Sherbrooke la tête haute et pleine d’espoir pour les années à venir. Elle peut être fière de son travail et de l’espoir qu’elle pourra donner aux personnes vivant avec une maladie auto-immune. À la fin de son parcours, elle souhaite remercier les enseignants dévoués ainsi que les nombreuses activités offertes dans notre institution qui lui ont permis de s’épanouir durant ses cinq années en tant que Borroméenne. 

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